En fait je n'avais pas dormi de la nuit, j'étais mal ! De grosse cernes se dessinaient sous mes deux yeux et j'avais une salle tête, ce matin, j'avais fait l"effort de me laver et de me coiffer et de m'habiller, je n'avais pas pris de petit- déjeuner, j'avais errer toute la nuit, là, c'était l'heure des cours, mais je ne voulais pas y aller, je me dirigea vers mon casier pour mettre mes affaires dedans, même carrément tous mon sac, je ne savais même pas ce que je faisais là, je serais mieux chez moi, à repenser à tout, à cette bêtise que j'avais fait ! Je soupirais, j'étais mal, très mal,je n'avais pas envie de rigoler, ni de m'énerver, j'avais l'air d'un zombie, d'un légume, complètement éteint! Incapable de faire quoi que ce soit, oui, incapable, c'était un jour sans.

J'étais arrivé à mon casier, j'ouvris le cadenas et jeta mon sac dedans et je claqua la porte et je le referma, mes cernes pouvaient se voir à au moins deux mètres, une nuance de noir et violet, je baillais à n'en plus pouvoir, je crus que j'allais m'éffondrer, je me tenais le dos contre les casiers, j'attendais, personne ne me disait rien, c'était mieux comme ça, je faisais de mon mieux pour éviter de m'endormir, là, j'entendis des pas, quelqu'un approchait, bah, cette personne allait surement passer devant moi sans faire attention, ce serait mieux comme ça, le spas ralentirent alors qu'ils étaient prêt de moi, ah bah non, apparemment, cette personne n'avait pas envie de passer son chemin. Je relevais la tête et qui je vit, ah ah nan, pas elle, pas encore elle, je la regardais sans aucune émotion sur le visage, qu'est qu'elle voulait encore ? Je ne bougeais pas pour autant, je restais le dos collé aux casiers, mais apparemment, Mademoiselle Baylee n'était pas décidée à partir.

Baylee && James

« No title! »

Hate is a strong word,
but i really, really, really don't like you.
Now that it's over
I don't even know what I liked about you.
Brought you around,
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Plain White'Ts - Hate.



Baylee avait fini ses cours pour la journée. Elle se dirigea vers son casier, le n°287. près des toilettes des filles. un emplacement parfait!

En chemin, elle croisa quelques connaissances avec qui elle discuta de chaussures et accessoires Jimmy Choo, de T-shirt Valentino et de robes Max Azria, du dernier devoir de math, de libres et autres sujets sans vraiment grande importance.

Arrivée à son casier, elle reconnut un garçon qu'elle connaissait bien, peau matte, cheveux noirs, grand, musclé, le genre qui plait à toutes les filles, sauf à Baylee McCalister, bien sûr, elle, c'est un cas spécial, c'était James, sans un doute. Par contre l'étudiante n'aperçu personne près de lui. pas de Maddison et encore moins de Sixtine, comme l'avait dit Stella et le Gossip Reporter, James aurait embrassé la blonde à la place de la brune. Han, pauvre petit James. La seule chose que Baylee espérait c'est qu'il n'était pas comme Alexander et avoir deux copines. Baylee lui botterait le cul personnellement si c'était le cas. Voir Joy dans cet état était déjà assez déprimant alors en plus Sixtine et Maddy, elle allait faire une dépression.

Pourquoi les gens ne restaient-ils pas seuls ? La solitude est mieux que de se faire plaquer, non ? Les relations sérieuses, elle n'y croyait pas trop, ça n'existaient pas, tout simplement, elle avait eu un bel exemple durant son enfance; ses propres parents, ayant divorsés après près de quinze ans de mariage. L'amour est une chose inutile; blessante, destructrice, la seule chose de vraie était les relations d'un soir, on risque de vous détestez à vie après, mais pour unr garce, ce n'était pas très grave.

Elle avançait vers James calmement en regardant son casier; Arrivée devant, elle l'ouvrit, lui ne bougea pas. Elle entreprit de lui faire la conversation.


« Alors, beau gosse, t'as perdu tes deux petites chéries ? »


Elle rit l'idée que Sixtine ne s'interressait pas du tout à Aiden lui parrut bizarre. peut-être que James était fidèle, mais Sixtine ne l'étonnerait pas si elle lui disait qu'elle aimait Aiden et James!

De toute façon, James ne pouvait pas être fidèle vu qu'il avait embrassé Maddison.

Qu’est qu’elle me voulait celle là ? La nouvelle de mon baiser avec Maddison et ma « rupture »avec Sixtine avait été diffusée sur tous les magasines peoples du moment, sur le site de Gossip et sur Facebook, comme quoi on s’occupait de moi, d’un côté c’était flatteur, mais d’un autre, c’était mal, personne n’essayait de me comprendre, personne ne voulait m’écouter, seul contre tous, tous mes amis m’avaient tournés le dos, bon, ok, j’exagère mais bon, j’avais perdu Sixtine, je ne serais plus pareil avec Maddison, ma sœur me tournait le dos, et Baylee venait me faire chier au moment où j’étais le plus vulnérable. Cette McCalister me sortait par les yeux, je la détestais, c’était une pauvre idiote, écervelée. Je relevais la tête, elle était devant moi, elle me provoquait, elle prenait un malin plaisir, elle aimait ça, ca me touchais mais j’essayais de rester le plus naturel possible, je bayais, je n’avais pas dormi de la nuit, j’étais fatigué, exténué. Je n’avais pas envie de discuter, cette Baylee avait intérêt de se casser avant que je ne m’énerve, je risque de casser un casier, j’étais énervé, triste et fatigué, je n’étais pas dans un état normal, ca risquerait de faire mal, je regardais Baylee avec des yeux noirs, cette petite idiote n’allait pas me saouler très longtemps, ca c’est moi qui vous le dit, je lui lançais un regard noir et lui dit, calme, sur un ton d’ennuis et qui voulait bien dire qu’elle me saoulait :

« Va te faire foutre McCalister ! »

Je savais très bien ce qu’elle cherchait, me pousser à bout, me faire encore plus souffrir que je ne dois déjà endurer, elle s’en foutait elle que je sois mal, oui, elle n’en avait vraiment rien à faire,, puis hein, elle allait encore jouer la comédie, et envoyer son ami Kellan me peter la gueule. J’avais pigé son système maintenant.

Baylee && James

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D'habitude, Baylee s'énervait facilement. Un simple geste, un simple mot, une simple phrase et elle pouvait se transformer en une désastreuse tempête ravageant tout sur son passage. Hommes, femmes, enfants, tout. Après un cyclone Baylee rien ne restait en vie. Ou presque. Le fait que James lui demandait ou plutôt ordonnait de dégager l'énerva, mais elle resta tout de même calme. Ce qui était bien loin de ses habitudes. Elle le fixa quelques instants, lui, lui lançait un regard noir qui voulait tout dire. Un regard noir qui aurait fait fuir n'importe qui, n'importe quoi. Sauf ... le diable en personne!

Baylee ne comprenait pas les garçons comme Alexander & James. Ceux qui aimaient une fille et qui en embrassaient une autre. Ceux qui ne les aimaient pas et qui couchaient avec une autre. Ceux qui les abandonnaient rapidement pour en rejoindre une autre. Elle ne comprenait pas les garçons comme ça. Les garçons infidèles. Ils étaient tellement compliqués et en même temps si simple à comprendre ... La brunette décida de demander une explication à James, même si il ne lui répondrait surement pas.


« Pourquoi ? », elle s'arrêta ne sachant pas trop comment formuler sa question. « Pourquoi dire à Sixtine que tu l'aimais pour ensuite aller embrasser Maddison ? »


La question était simple, mais la réponse ne l'était surement pas. Maddison était l'ex-copine de James qui elle voulait le reprendre. Tout à fait compréhensible pour une fille qui était vraiment amoureuse, mais lui aimait Sixtine, c'était ce qu'il disait en tout cas. Les mensonges étaient tellement faciles à inventer et encore plus à dire. Pour qui Baylee se prenait-elle ? Elle qui mentait tout le temps. Le mensonge, c'était sa vie. Sans mensonge, sans argent, elle ne serait personne. Pour le baiser que James et Maddison avait échangé, elle ne connaissait que la version des médias et tout le monde sait que les médias changent les faits pour qu'ils soient plus croustillants, plus intéressants, mais une chose l'intriguait encore.


« Tu ne peux pas nier ne pas en avoir eu envie car, d'après les médias, tu n'as pas résister ... »


Baylee le regardait toujours, cherchant à lire sur son visage ce à quoi il pensait, ses plus profondes pensées, elle essayait de lire son expression, mais il avait l'air plus fatigué qu'autre chose. Elle voulait savoir quand même, elle voulait comprendre ce qu'il se passait dans la tête des garçons comme Alexander et James. Elle n'était absolument pas amie avec eux, mais depuis sa propre experience sur la vie de couple, elle ne comprenait rien et préférait ne pas avoir de petit ami fixe.


« Je ne connais que la version des médias, mais la tienne, je ne la connais pas ... Pas encore. », elle fut une pause pour voir sa réaction, mais il ne réagit pas, donc, elle continua son petit discours. « Tu te demande surement pourquoi j'agis comme ça ... Je veux juste ... comprendre. »

Je n’avais pas tout compris, Baylee ? Voulait comprendre ? Mais elle devrait être contente normalement, elle n’aimait pas Baylee, elle ne m’aimait pas, le fait qu’on souffre tous les deux devraient lui faire plaisir, mais à la place, elle voulait comprendre, je n’avais plus envie de lui casser la gueule, ca m’impressionnait, j’étais très étonné, peut être que ce n’était pas une garce finalement, qu’elle pouvait comprendre les choses. D’après les médias, d’après les médias, les médias, mais c’est que de la merde, ils déforment tous, ils ne savent rien, je regardais Baylee, quand elle dit « d’après les médias » je ne pus m’empêcher de sourire, je la regardais et je lui répondis plus calmement ;

« Mais enfin Baylee, tu crois les Médias toi ? Tu sais très bien que ces crevards déforment tout ! »

Ca c’était vrai, ces crevards déformaient tout, ils prenaient juste des photos et écrivaient des articles plus souvent faux, personne ne savait ce qu’il c’était passer avec Maddison, personne ne sait ce que je vis depuis ce baiser, ma vie est un véritable enfer depuis ça, je n’ai qu’une envie, m’enfermer chez moi et déprimer. J’étais quelqu’un de fidèle, j’aimais Sixtine, plus que tout, malheureusement, personne ne voulait m’écouter et me croire. Sa réaction m’étonnait, quand elle me dit qu’elle voulait savoir ma réaction, je la regardais dans les yeux et lui dit d’un air étonné ;

« Tu veux connaître ma version ? Là Baylee je ne te comprends pas, tu détestes Sixtine & tu me détestes, tu devrais être contente qu’on souffre tous les deux ! »

Ca pour être étonné, j’étais étonné, peut être que finalement, elle éprouvait encore de l’amitié vis à vis de Sixtine, c’était étrange, très étrange. Pourquoi je l’avais embrassé ? Mais pour rien, c’est elle et je n’ai pas réagis de suite, je pensais à autre chose, mais dès que j’avais enfin remarquer qu’on s’embrassait, je m’étais poussé tout de suite, ce qui était sur c’est que c’était Sixtine que j’aimais. Oui, c’était la seule chose dont j’étais sur à 100%.

Baylee && James

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Parler à James normalement, sans devoir jouer la comédie paraissait tellement ... bizarre pour Baylee. Quand elle se faisait un ennemi, c'était jusqu'à dans la tombe, mais lui, lui avait commis un acte dont Baylee voulait connaitre la signification. Si seulement il signifiait quelque chose pour lui. Si elle savait que les médias déformaient tous ? Oui, elle le savait, elle en était victime aussi, beaucoup moins que lui parce que ses histoires, à elle, étaient à la base déjà très intéressantes, il n'y avait que très peu de chose à déformer pour les rendre encore mieux. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, James sourit en présence de Baylee, mais heureusement pour eux deux, il ne restait quasiment personne dans les couloirs pour s'en apercevoir.


« Bien sûr que je le sais, mais c'est toujours intéressant de savoir ce qu'ils peuvent raconter sur toi. »


Se renseigner aide parfois pour ça défense. Les menteurs en tout genre, comme les médias, n'élaborent pas toujours de super mensonges, il y a toujours un truc pas net. Quand on le trouve, on démontre à ceux qu'on aime que c'est absolument faux. Quand on en trouve pas, on sait tout au fond que c'est faux et quelqu'un finira bien pour vous croire un jour ou l'autre ...

Les détester ? James exagèrait. Baylee n'avait jamais dit ça ni de l'un, ni de l'autre. Elle avait toujours considéré Sixtine comme amie, elles traversaient juste ... une partie difficile de leur amitié, voilà tout! Enfin ... C'est ce que Baylee aimait croire en tout cas. En ce qui concernait James, elle ne l'aimait pas, mais ne le détestait pas non plus, ça n'en était pas loin. ca c'était clair, mais Baylee ne les détestait pas. Absolument pas.


« Déformation des médias, je ne déteste pas Sixtine! Toi ... Enfin, voilà, quoi! »


Cette phrase pouvait être très mal interprétée, mais vu le sujet dont ils étaient en train de parler, Baylee se dit qu'il n'y ferait pas ou presque pas attention. Elle ne pensait pas à mal en disant ça de tout façon.


« Oui, je veux ta version. », elle marqua un petit temps de pause ne sachant pas trop quoi dire à part; « Raconte-moi ... »

Bien sur, c’est toujours intéressant de se renseigner sur ses ennemis, voyons les beaux ragots qu’on raconte sur ceux ci pour ensuite leur pourrir la vie, comme quoi les paparazzis gagnent bien leur vie, ils sont payés à foutre la merde. Ah première nouvelle, c’était intéressant ça, elle ne détestait pas Sixtine, alors pourquoi elle voulait la rendre jalouse en se servant de moi ? Oui, moi bien sur elle s’en foutait, normalement, si je serais dans mon état normal, j’aurais mal réagi à ce qu’elle venait de dire, mais là, je n’étais pas dans mon état normal, j’avais bien entendu mais je ne réagis pas, je m’en fichais complètement pour tous vous dire, elle pensait ce qu’elle voulait. Ma version ? A quoi ca lui servirait ? Elle ne me croirait pas de toute manière, à quoi bon ? Je soupirais et bailla une énième fois, la fatigue se faisait ressentir et j’avais comme un manque, mais bon, j’essayais de ne pas le montrer devant Baylee, quand même. Puis qu’elle voulait ma version, elle allait l’avoir, même si c’était du temps perdu, de toute façon, le temps était déjà perdu depuis que Sixtine n’était plus là.

« Mais … * soupire * je me baladais et je suis tombé sur Maddison, on a parlé normalement puis là, elle a fait tomber une photo qui datait puis elle m’a embrassé, et comme je n’ai pas réagis, ce p*tain de Paparazzis a eu le temps de prendre la photo »

Maigre résumé mais qui voulait tout dire, en repensant à cette histoire, j’avais la rage, la colère montait en moi, je me retourna et donna un grand coup de pieds dans un casier du bas qui s’enfonça, ca faisait du bien, comme un soulagement.

Baylee && James

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Et c'était tout ? Sincèrement, Baylee s'attendait à un truc plus ... croustillant. En fait, elle préférait la version des médias, mais ça, elle n'allait absolument pas le dire à James. Il avait l'air assez énervé et ça encore plus quand il donna un coup dans un casier, qui heureusement n'était pas le sien. Quand le coup partit, elle s'éloigna un peu de James, par peur qu'il ne se contrôle plus et commence à la frapper, elle. Vu qu'il n'y avait quasiment personne dans le couloir et que Baylee était la personne la plus proche de lui, il était possible qu'elle soit sa prochaine cible.

Aussi étonnant que celà puisse paraitre, Baylee aimait bien discuter calmement avec lui. Enfin, jusqu'à ce que ça dégénère et que James exprime sa rage contre un pauvre petit casier innoncent. Baylee essayait de se mettre à sa place, mais elle n'y arrivait pas. Elle était bien loin d'être une experte en relations sérieuses. Elle n'en avait quasiment jamais eu. Enfin, si, une seule, mais ça ne comptait pas, c'était au lycée, il y avait plus ou moins une dizaine d'années. Elle s'en souvenait comme si c'était hier, après la rupture, elle s'était jurée de ne plus tomber amoureuse de qui que se soit. Elle avait lu quelque part que l'amour c'était la souffrance et que la souffrance était la mort et que la mort c'était la fin. Alors pourquoi vivre ? Ou plutôt, pourquoi aimer ?


« Il est peut-être temps que je te laisse ... ? »


Baylee ne voulait pas l'énerver encore plus qu'il ne l'était déjà, puis, elle avait eu ce qu'elle voulait, comme d'habitude, mais elle ne raconterait rien de ce qui venait de se passer dans ce couloir à quiconque, c'était trop ... bizarre et la version du baiser de James n'était pas vraiment intéressante ...