Alors, cinq minutes après être rentrée chez Lexie, je sortit en courant presque et me précipita dans la voiture. Je mis le contact, je ne savais pas où j'allais, mais une chose était sûr, loin de là, loin de toute cette amour et de cette hypocrisie. J'été arriver chez moi. Je me gara et avant de sortir, j'éclata en sanglot encore une fois. Je tapa ma tête contre le masque que j'avais ôté et en toute discrétion je sorti de la voiture. Les papparazzis était sûrement tous chez Lexie guetter le moindre faux pas d'un des invités. Je monta les escaliers et rentra dans le petit appartement. Aucune trace de vie. J'enleva ma robe que je jeta violemment sur le lit. Quelle belle soirée de saint-valentin. J'avais besoin de m'évader, d'oublier et pour sa j'avais la musique, mais bizarrement je ne me voyez pas le faire toute seule, dans cette petite pièce. J'avais besoin de sortir, de bouger, et pour sa j'avais le patinage. Ma deuxième passion celle que j'avais arrêter brusquement sous l'incompréhension de tous. Je m'attacha les cheveux en queue de cheval, enfila un débardeur blanc, un jean noir et mes converses. Je mis une légère veste noir et mis mes patins dans mon sac.

J'été arriver à la patinoire qui été vide. Normal à dix heures. Le propriétaire que je connaissait bien me légat les clés avec un énorme sourire avant de s'éclipser. J'été seule et j'avais la patinoire pour moi, seule. Du moins je le penser. J'alluma les lumières, posa mon sac sur un banc et enfila mes patins. Je me mis sur la glace, au premier pas je ferma les yeux, sentir la glace sous mes pieds me fit frissonner. Je connaissait encore par coeur l'enchaînement que je devais faire au championnat du monde. Double axel suivi d'une quadruple loops piqué et double périlleux arrière. J'effectua les premières figures et d'un coup je me sentis comme inspiré pour une chanson et en effectuant un salchow je commença d'une voix tremblante.

« You had me to get her ... And here, I thought it was me »

Et je continua à chanter tout en effectuant des sauts tous aussi compliqué les uns que les autres, mon enchaînement, celui que personne n'avais put voir car j'avais tout lâché. Et c'est en me rappelant de James * dont la chanson parler * je tomba à terre, la terre aplatis sur la glace et me remis à pleurer. Je sentis alors du bruit comme si quelqu'un était ici, je tourna la tête et je le vis, je n'avais aucune idée depuis combien il était là. Alors, je me leva rapidement sécha mes larmes et parla d'une voix confiante.

« Maddison n'est pas ici, elle doit être chez Lexie. »

Et je continua mon enchaînement, muette.

Normalement là je devrais être chez ma sœur Lexie, en train de faire la fête avec Sixtine mais à la place, j’étais chez moi, devant la télé, encore habillé, en mangeant une pizza. Le vieux repas du déprimé, ouais, je me sentais mal, avant ce jour, je commençais à positiver doucement, même si je ne l’oubliais pas, puis aujourd’hui, de retour au point mort, seul à cause d’un simple petit baiser de rien du tout qui ne signifiait rien pour moi, c’té comme un baiser d’adieux, ca ne signifiait rien, ni pour moi, ni pour Maddison, sur un coup de tête, je décida de prendre l’air, je pris ma veste légère, enfila mes chaussures et prit une écharpe au passage que j’enroula autour de mon cou, je mis ma capuche sur ma tête et mes mains dans les poches et je me mis à marcher dans la ville déserte, il n’y avait pas un chat, normal, tout le monde devait être à une fête, ou bien au restaurant pour impressionner sa moitié, je passa devant un restaurant chic bourré, j’aimerais tellement être avec Sixtine en ce moment précis, j’avais besoin d’elle plus que personne.

Je me remis à marcher sans savoir où j’allais, tout droit, à droite, à gauche, une âme errante dans la ville, des cernes sous les yeux, l’air abattu, marchant sans se soucier de rien, triste, seul et malheureux. « Oh viens me retrouver, reviens mon amour … » j’avais l’impression d’avoir perdu ma moitié. Ca je l’aimais Sixtine, c’était sur, mais il avait fallu que Maddison arrive et que j’ai un cerveau lent. Bref, je marchais, je passais devant les restaurant, tous pleins à craquer, je marchais, un kilomètre, deux kilomètres, je tournais en rond depuis maintenant une heure quand je passai devant chez Lexie, Sixtine devait y être en train de s’amuser, elle devait m’avoir oublié. Je soupirai, j’étais au bord des larmes, il faisait nuit, il devait être dix heure, le soleil se couchait tôt à ces temps ci, les lumières des réverbèrent étaient les seules sources de lumière et je les évitais, restant dans l’ombre.

Je marchais, je passais devant des endroits que je ne pris pas le temps de regarder, j’arrivai près de la patinoire, il n’y avait qu’un bruit, celui de mes pas sur le sol, je ne fis pas attention à la patinoire, j’étais tête baissé, il n’y avait aucun bruit, soudain, une voix se fit entendre, une chanson, quelqu’un chantait, une voix familière, je me tourna et ma rapprocha de la patinoire, une fille virevoltait sur la glace en chantant un petit air, Sixtine, là, mon cœur s’emballa, elle n’était pas à la fête, quelque part sa me rassurait, elle ne m’avait pas remarqué, tant mieux, je l’écoutait fredonner, mais là, sa douce voix disparut pour laisser place à un petit « boum », Sixtine venait de tomber, je fis la grimace, j’avais envie de courir pour l’aider à se relever mais je resta dans l’ombre, la regarder me suffisait, pour le moment.

Soudain, elle se retourna, elle m’avait vu, pas la peine de partir en courant, mes yeux étaient brillants, à la pointe des larmes, la tristesse, la perte d’un être cher et le froid qui n’arrangeait rien, je me sentis con, en état de faiblesse, une petite larme coula que je m’empressai de faire disparaître. Voyons James, reprend toi, je la regardais comme une lumière dans le noir total, j’avais envie de sourire, de me jeter sur elle et de l’embrasser mais la culpabilité prit le dessus. Là, elle dit quelque chose qui me fit mal ; « Maddison n'est pas ici, elle doit être chez Lexie. » Oui, ca m’avait fait mal, elle croyait vraiment que je me servais d’elle, elle avait tous faux, Maddison, je m’en foutais comme de l’an 32. Je ne dis rien, remis mes mains dans mes poches, tourna le dos à Sixtine et m’éloigna doucement.

Je m’éloignais d’elle, sa phrase résonnait dans ma tête, tout était de ma faute, je venais de perdre la plus belle chose qui m’avait été donné, je me sentais coupable, j’étais coupable. Alors que je me trouvais à l’angle de la rue, à quelques mètre de la patinoire, je réalisa que je ne pouvais pas pleurer sur mon sort, j’étais déterminé à m’expliquer avec Sixtine qu’elle le veuille ou non, j’avais déjà envisagé le fait que c’était vraiment terminé entre nous, mais quand même, un soupçon d’espoir. J’avais envie de crier, de m’effondrer sur le sol et de me taper la tête contre le trottoir, faire sortir ma rage, crier jusqu'à ne plus avoir de voix, me libérer de cette culpabilité qui m’assassine de jour en jour. Je frémit et serra les dents jusqu'à m’en faire mal, je retira ma capuche, enleva mes mains de mes poches, me retourna brusquement et me dirigea d’un pas rapide et déterminé vers la patinoire, Sixtine était toujours là, en train de sauter, d’enchainer les figures, je toussota histoire de lui faire remarquer que j’arrivais, une fois arriver à la barrière, je pris appui dessus et sauta d’un bond de l’autre côté, me voilà sur la glace, je devais rejoindre Sixtine, elle était sur des patins, je n’avais pas de patins, je n’avais que mes chaussures, je glissais mais je restais debout, je regardais Sixtine avec un air de détresse, je ne voulais pas que notre histoire se termine, elle venait de commencer, j’essayais de me stabiliser en m’accrochant à la rambarde, une fois stable, je souffla de soulagement, je regarda Sixtine et dit, la voix tremblante ;

« Sixtine … »

Je n’avais pas les mots pour lui dire ce que je voulais lui dire, tout déballer ? ou lui laisser le temps de réagir, faire marche arrière ? JAMAIS ! Si j’avais fait demi tour ; c’était pour lui dire ce que je ressentais, je repris ma respiration et dit enfin, toujours la voix tremblante ;

« Sixtine, je suis désolé, ce n’est vraiment pas ce que tu crois, ce baiser avec Maddison, ce n’était rien, ca ne signifiait rien, c’est toi que j’aime, Maddison, c’est de l’histoire ancienne, tu dois me croire »

On se croirait dans un film, j’espérais qu’elle me pardonne, maintenant, elle saura ce que je ressent, celle elle que j’aime, et c’est ce que je voulais qu’elle sache.

J'us comme une impression qu'une larme avait coulé sur sa joue et qu'aussi tôt il c'été empresser de faire disparaître. Il comprendrais donc la souffrance que je ressentais. Il était partis, même en continuant à tourner, sauter et virevolter je l'avais vus, et mon coeur se serra, les larmes coulait plus nombreuses sur mes joues, j'avais envie de le voir, de l'embrasser, le serrais dans mes bras, celui que j'avais aimais depuis longtemps. Il était parti, sans rien dire. C'été finis. Je m'imaginer les yeux rouges, les dents serrée. Et l'envie de frapper, de crier. Je serrai les poings continuant mes figures. Je m'arrêta brusquement, frappa les rebords de la patinoire avec mes pieds et me remis à courir plus vite sur la glace. Tout s'embrouiller dans ma tête. Quelqu'un toussa. Il toussa. Je savais que c'été lui. Je continua indifférente lui fessant croire que je ne savais pas qu'il était revenue. Silence, il était sûrement parti.

« Sixtine … »

Je sursauta et me retourna rapidement, il était sur la glace sans patin. Je le fixa muette, j'avais presque oublier se regard ténébreux, profond, mystérieux qui avais fait place à un regard presque abattus. Sa bouche fine, je tourna le regard. Non, je ne craquerais pas, j'été en rage contre lui, il m'avais fait penser qu'il m'aimer pour que deux jours après embrasser son ex. J'ai été vraiment naïf et conne sur se point là. Je m'éloigna de lui, me retrouvant presque à l'autre bout de la patinoire. Et à chaque pas craintif qu'il fessait je m'éloigna, horrifié à l'idée de craquer parce qu'il m'avait que trop manquer.

« Sixtine, je suis désolé, ce n’est vraiment pas ce que tu crois, ce baiser avec Maddison, ce n’était rien, ca ne signifiait rien, c’est toi que j’aime, Maddison, c’est de l’histoire ancienne, tu dois me croire »

Mais bien sûr. J'aurais voulus y croire mais se qui été sur ses magasines ne tromper pas. Je m'éloigna encore plus, serra les poings plus forts.

« Dis moi que tu embrasse toutes tes ex, lorsque deux jours plus tôt tu dis à une fille trop naïf que tu l'aime. »

Une énième larme coula sur mes joues et d'un geste machinal, je l'effaça.

Après la phrase que je venais de sortir, je ne savais pas quoi dire justement, je crois avoir tout dit, maintenant c’était à Sixtine de décider, je lui avais dit ce que je pensais, je l’aimais, Maddison ? Peuh, de l’histoire ancienne elle, c’était terminé depuis longtemps, juste une ami, mais c’était Sixtine que j’aimais, j’étais un peut … mal à l’aise sur la glace, je n’avais jamais excellé dans ce domaine, dès qu’il y avais du verglas, je glisse, je me tenais à la rambarde pour essayer de ne pas tomber, je prenais mes bras pour balancer mon équilibre, mes deux pieds étaient comme plante sur la glace, je retira mes mains de la barre en métal, je tremblais et je remis mes mains pour ma stabiliser, je ne savais pas ce que Sixtine en pensait et j’attendais sa réponse avec de l’appréhension. Anxieux, peur de sa réaction, je n’y croyais plus pour tout vous dire, j’étais quasiment sur de sa réaction, elle allait me rejeter, elle allait tourner la page, passer à autre chose. Et j’allais devoir faire la même chose, difficilement, je ne sais pas si j’en serais capable.

La jeune fille resta de marbre, enfin, elle prit la parole, et comme par hasard, elle était à l’autre bout de la piste. Oui, c’était évident, elle m’en voulait jusqu'à m’écraser les yeux, je suis sur que si elle le pouvait, elle se jettera sur moi et m’étranglerais, je soupira, j’aurais au moins essayer, je m’accrocha à la rambarde, je voulais partir, j’allais partir, elle ne voulait plus de moi, tant pis pour moi, c’était ma faute, j’assumais, je soupira et sauta de l’autre côté, me voilà les deux pieds sur le sol, ca ne glissait plus, soulagé, au moins j’aurais essayé, j’haussa les épaules, au fond, j’avais mal, très mal, mais bon, c’est la vie, je la regardais une énième fois, puis je lui dit ;

« Comme tu voudras ! »

J’avais dit cette phrase sur un ton normal, sans aucun émotion, mais au fond, j’avais envie de fondre en larme, j’étais aussi fou de rage, pas contre Sixtine, contre moi même, mes yeux brulaient de colère, je regardais la rambarde, je la caressai avant de serrer mes poings et de frapper de toutes mes forces, je ne ressentais pas la douleur, douleur et tristesse, ma mains saignait, j’avais frappé fort, mais Sixtine s’en ficherait, je commença à partir, je ne pourrais pas la retenir, elle ne voulait plus de moi, c’était son choix et je les respectait.

« Comme tu voudras ! »

Ma gorge devenus sèche, mon estomac se noua et malgré la facilité que j'avais à glissé mes jambes se mirent à trembler. Je sentis la sueur perler sur mon front et les larmes se mirent à couleur sur mes joues et même les efforts que je fournissait pour les faire disparaitre ne suffisait pas: elles revenaient encore plus nombreuses. Un mal de crâne terrible. Le voir hausser les épaules indifférent, sa lui était donc égal. Une fille de plus ou de moins, quel mal à sa? Les filles lui courraient toutes après, ils n'aurait pas de mal à me faire remplacer. Il se mit à taper la rambarde si bien que ses mains se couvrait de sang.

« ARRÊTE BORDEL! »

J'avais hurlé, mais je ne supportais pas le voir se faire du mal. Je recula encore d'un pas, hésitante. Il se retourna prés à partir. C'été donc finis... comme sa. Finis alors que sa n'avais même pas encore commencer. Je parla alors sou sons étonnement et le mien.

« Je...j'ai toujours pris la saint valentin comme une fête stupide rire nerveux Pourquoi? Je me le demande encore. Seulement...je...je pense que c'est parceque je ne me suis jamais imaginé avec quelqu'un d'autre que... »

Les poings serrés, je renifla et une autre larme coula sur ma joue.

« ...toi. Je te pensais différent des autres, mais...non. »

Il se retourna et cette fois je laissa couler mes larmes sans me retenir, trop énerver, trop triste. Un étrange mélange d'haine, d'amour et de tristesse. Je recula et me retrouva coller à la rambarde et y mis un gros coup de pied qui laissa un horrible gros bruit qui résonna dans la salle.

« Dis moi que tu n'a pas aimé ce baiser avec Maddison. »

Il resta silencieux ou alors je ne lui laissa pas le temps de répondre, dans les deux cas je ne me suis pas rendu compte je rigola ferma les yeux et cria, je me suis tellement surpris que je sursauta.

« DIS LE MOI. »

«Je...j'ai toujours pris la saint valentin comme une fête stupide Pourquoi? Je me le demande encore. Seulement...je...je pense que c'est parceque je ne me suis jamais imaginé avec quelqu'un d'autre que ... toi. Je te pensais différent des autres, mais...non.»

Cette phrase me faisait mal, c’est vraiment ce qu’elle croit ? Que je suis comme les autres ? Que je l’ai manipulé ? Alors elle me connaissait mal, j’avais l’embarras du choix, avec toutes les filles qui me tournaient autour, oui, j’avais du choix, pourtant c’est ELLE que j’avais choisie, c’est ELLE avec qui je suis en ce moment, c’est ces larmes à ELLE que je dois supporter sans rien faire, sans ne pouvoir rien faire. Cette phrase était la plus douloureuse de toutes, je serrais les dents.

« Alors c’est vraiment ce que tu penses de moi ? … que je suis comme les autres ? »

J’avais du mal à terminer la phrase, ma voix tremblait, j’avais les larmes aux yeux, je relevai la tête vers le ciel tout en me mordant la lèvre supérieur et en bougeant machinalement mes mains dans mes poches, mes dents claquaient, d’un côté, ca me décevait, je pensais qu’elle me connaissait mieux que ça et je pensais surtout qu’elle serait assez intelligente pour comprendre que ce n’était qu’un simple baisé, un baisé qui ne signifiait rien … RIEN !

« Tu vois, si j’étais comme les autres, je serais pas là en train de te parler, si j’étais comme les autres, je serais en train de m’éclater à la St Valentin, si j’étais comme les autres, je ne me serais pas pété la main contre cette barre … »

Ma voix tremblait de plus belle, il y avait de l’émotion dans ma voix, tristesse, toujours les yeux brillants, je n’avais pas terminé ce que je voulais dire.

« C’est vrai que j’ai l’embarra du choix au niveau fille, avec toutes celles quime courent après, seulement c’est toi que j’ai choisis, & pas une autre … & ne me parle pas de Maddison, avec elle c’est finit & tu le sais très bien … »

Je portai ma main sur mon visage histoire d’enlever les larmes de mes yeux mais elles revinrent, tout ça à cause d’un malheureux baisé qui ne voulait rien dire. Une belle histoire foutue en l’air à cause de ça, ma respiration était de plus en plus vive.

« Dis-moi que tu n'a pas aimé ce baiser avec Maddison. »

Je ne dis rien, qu’est que ça pourrait lui faire de toute manière ? Puis ce n’était pas questions de ça, c’était à peine si c’était un baisé, ca a duré 3 secondes même pas. Je restais silencieux.

« DIS LE MOI. »

Autant vous dire que je ne m’y attendais pas, ce cri m’avait surpris, ca avait même réussi à me faire sursauter, j’enlevais mes mains de mes poches & fixa Sixtine, rien que de la voire me fit esquisser un léger sourire, je n’avais pas l’intention de lui
dire ce qu’elle voulait entendre, je n’avais pas eu le temps d’apprécier, je continuais à la regarder, & je dis enfin ;

« Sixtine, comment veux tu que j’aime un baiser si c’est avec quelqu’un que je n’aime pas ? »

Ce n’était pas tout à fait ce qu’elle voulait entendre mais il y avait quand même du bon selon moi, j’avais dit ce que je pensais.

Ma question était absurde certes, mais à se moment je ne pensais plus à rien, tout se mélangeais tout se confondait laissant un grand n'importe quoi dans mon crâne. Je disait du n'importe quoi, je ne prenait plus le temps de réfléchir avant de parler. Bien sûr que je pensait qu'il n'était pas comme les autres, évidemment que j'été persuadé qu'il était spécial mais j'avais trop de fierté ou plutôt trop de rage pour le lui dire alors je me taisait, laissant un gênant silence. Pourquoi on était arrivé là? Pourquoi? J'avais toujours un espoir au fond de moi qui croyait dur comme fer que sa baisé ne signifiait rien pour lui. Je resta silencieuse, fébrile, complètement en larmes, me mordant les lèvres si bien que sa devenait rouge.

Je me retourna et m'appuya contre la rambarde et sécha mes larmes. Je respira rapidement et l'entendis s'éloigner. Je ne pouvais pas... Je ne pourrais pas le supporter. Supporter de le perdre. Je jeta un coup d'oeil derrière mon épaule et le vis franchissant la porte et me remis à pleurer de plus belle. Sans réfléchir j'enleva mes patins d'un coup de pied rapidement et courra vers lui du plus vite que je pouvais. Je me jeta presque sur lui et il sursauta. Je savais que si je ne le fessait pas je le regretterais, je l'aimais trop. Je le pris dans mes bras et attrapa sa main couverte de sang ce qui me provoquait encore d'incroyable frissons. Je me hissa et l'embrassa, depuis le temps que je le voulais. Je décolla mes lèvres des siennes et une larme coula le long de ma joue.

« Je...Je ne pourrais pas le supporter... »

Nos doigts s'entrelacèrent, je ne pouvais plus repasser une journée enfouis sous le lit à déprimer, la mine de morte vivante à me bourrer la geule de coca cola, de nutella et de pizzas et voir Kaitlyn se faire une peur surprenante à me voir aussi déprimé. Pardonner était peut être une bonne idée, se ne sera peut être plus comme avant et que je me méfierais un peu plus mais je ne voyais pas seule ou avec quelqu'un d'autre.

« Ne me refait plus jamais...sa. »

J’avais dit ce que je devais dire & elle en resta silencieuse, je devais en conclure que c’était finit, j’avais imaginé une fin plus heureuse, ou même pas de fin du tout. Bref, Je soupirais & commença à partir, ca ne servait à rien d’insister de toutes manières, j’avais essayé, mais j’avais perdu, que voulez vous, c’est la vie.

Alors que je sortais de la patinoire, j’entendis un gros bruit puis quelques secondes après, Sixtine me sautait dessus, bon ok, je ne m’y attendais pas du tout, ça m’avait fait sursauter, ca me rappelait la fois où je lui ai avoué que je l’aimais, au studio, cette pensée me fit sourire. Elle prit ma main en sang, celui-ci continuait à couler sur ma main, je ne voulais pas qu’elle supporte ça car je voyais bien qu’elle en frissonnait, je saisissais un mouchoir dans ma poche et enroula ma main, le mouchoir se colla grâce au sang & il s’en imprégna, bref, je souris, j’étais content là tout de suite, cela voulait dire qu’elle me pardonnait ? Deux secondes après, elle se mit sur la pointe des pieds & m’embrassa, je soutenus ce baisé. Une fois terminé, je souris & dit ;

« Ce baisé là je l’ai adoré. »

Elle comprendra pourquoi, ca non, je ne le referais jamais, je tenais trop à elle, je ne voulais pas qu’elle parte une deuxième fois. Je la serra dans mes bras et lui déposa un baisé sur le front et dit ;

« Promis ! »