Je courrais toujours suivis de prés part Maddison. Nous courrions vers la sortie de l’université. Une fois dehors, nous arrivâmes au parking. Il n’y avait personne. Tout le monde était sûrement en cours. Nous nous arrêtions, essoufflés. Je remit le reste de mes vêtements. Je la regarda, et là nous partîmes dans un fou rire interminable. On avait réussis à s’échapper. On l’avait échappé belle.

Une fois notre fou rire finit. Personne ne parla. Nous étions proche l’un de l’autre. Très proche. Limite collée. Je la regardai dans le blanc des yeux. Tout en repensant à ce qui venait de ce passé. Et ce qu’elle m’avait subitement dit. Nous restâmes ainsi à ce regardé pendant 5minutes. Un frisson me parcouru le corps. Il faisait vraiment froid. Sûrement à cause de la neige. Je ne perdis pas une minute. Je pris mon sac. Et sa main & partis vers ma voiture.

Elle ne me répondit pas. Ce laissa entraînait. Une fois dans ma Mercedes, je mit le contact. Et mit du chauffage. Sans pour autant partir.

J’attendais sa réponse. Mais aucun son ne sortait sa bouche. Peut-être, avait-elle peur de ce qu’elle allait dire. Ou elle n’osait pas. Ou encore elle réfléchissait à la façon de me répondre. Je ne la brusquais, n’insistai pas. Je la laissé prendre le temps de répondre. Pendant quelques minutes elle ne dit rien. Jusqu’au début de phrase qui sortit enfin.

Je l’écoutai attentivement. Mais elle ne finit pas sa phrase. Je vus qu’elle était comme bloqué. Comme une chose difficile à dire. Comme quand on ose pas avouer qu’on a fait une bêtise quand on est petit. Son regard quitta le mien. Elle baissa les yeux. Sur le coup je ne compris pas vraiment. Sa main était posée sur la mienne. Elle était gênée. J’aurais voulus la rassurer mais je ne sus comment faire. Je lui caressai tendrement la joue. Tout en relevant doucement son menton. Je vus alors ses yeux humides. Qu’est ce qui la rendait dans des états pareils ? Elle approcha sa tête de la mienne. Puis me dit un faible & bref « je t’aime ». Juste avant de m’embrasser. Je restai perplexe. Waouh.. Elle venait de me dire qu’elle m’aimait. Ce fut un véritable choc. Je ne savais que répondre à ça. En même temps, je ne pouvais pas vraiment répondre. Puisque mes lèvres étaient occupées. Je ne repoussai pas son baiser. Et le prolongea, puis je passa ma main dans son dos. Afin de l’avoir contre moi. Pendant ce baiser, des tas de questions se posèrent dans ma tête. Auquel je n’avais réponse. Je n’avais jamais vraiment était amoureux. Est-ce que aujourd’hui je l’étais ? Cette idée me fit frissonnait. C’était très bizarre. En fait, je ne préféré pas pensé à ça. Elle ne m’avait pas demandé de réponse. Et j’espérais que ça continuerait. Je ne voulais pas qu’elle m’en demande. Sinon je ne saurais quoi répondre. Une fois notre baiser finit. Elle me regarda à nouveau dans les yeux. Elle fut comme soulagée de m’en avoir parlé. Je lui souris. Sans faire exprès mon pied se posa sur une pédale. Et mon véhicule commença à reculer.

Je freinai brusquement & rapidement. Tout juste. Je me regara. Et éteignis le moteur au cas où. De toute façon, on avait plus besoin de chauffage on en avait assez. Maddison quand à elle, rigolait. Quand elle vus que je la regardais. Elle s’arrêta direct. Comme si, elle avait honte. Ce qui me fit sourire.

Elle s’arrêta de marcher. Je m’arrêtai donc aussi. Puis j’attendais une réponse de sa part mais rien ne sortait. Elle pris une grande inspiration puis me pris les mains. Et me dit enfin :

Elle tremblait légèrement, s’arrêta quelques secondes pour reprendre son souffle puis continua :

En entendant cela mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Ce me faisait un choc. En fait des filles qui m’aimait j’en avais déjà eut ça oui. Mais, jamais ça ne m’avait fait autant d’effet je dois l’avouer. Oh mon dieu, je l’aime. C’est tellement bizarre cette sensation. Le cœur qui bat la chamade, le ventre noué, toutes ces sensations que je n’avais jamais ressentis. Tout ce bousculé dans ma tête. Je ne me rendais pas compte ce qui m’arrivait. Pourtant, ça l’était c’était sur. Je me souviens de la première fois que je l’ai vus. Avec ses longues boucles blondes, son visage perdu, et son sourire ravageur. A peine je l’avais vus, j’avais sus que elle avait quelques choses de spéciale. Quelques choses de différent. Quelques choses qui m’attiraient et comme je ne voulais pas l’admettre j’avais toujours était méchant avec elle. Ne sachant quoi lui répondre je me contenta d’approcher mes lèvres des siennes, tout en fermant les yeux, pour les posés finalement. Elle prolongea le baiser, j’eus l’impression que le temps s’arrêtait, j’étais bien auprès d’elle. Avec difficulté, je les détachai enfin. Tout en la regardant en souriant. Elle était vraiment magnifique. J’avais envie de lui dire que je l’aimais, mais c’était tellement nouveau pour moi, je n’arrivais pas à prononcer ces 3 mots. Je penses qu’elle eut compris, & n’insista pas. J’étais assez heureux qu’elle réagisse comme ça. Je lui répondis simplement :

C’est vrai, avec l’histoire qu’il y avait eu dernièrement, il vaudrait mieux. Puis je ne sais pas comment pourrais réagir Sixtine en apprenant cela. Je ne veux surtout pas lui faire de la peine où du mal. Je tiens bien trop à elle pour ça. Ce n’est pas vraiment lui mentir, juste ne pas lui en parler. Si ça dure & que ça devient vraiment sérieux là, j’en parlerais. Pour le moment valait mieux éviter la conversation. On entendit la sonnerie de l’université. Il fallait vite partir, parce que si on veut rester discret, ce n’est pas vraiment l’endroit idéal, surtout de que la moitié des étudiants ne mange pas à la cafétéria. Puis j’avais promis à Kevin, de manger avec lui ce midi. Je l’emmenai vite dans un coin un peu plus tranquille, mais toujours dans les parages de l’université.

Je lui sourit, elle passa sa main dans ma nuque, pour la glisser dans mes cheveux, pendant que l’attirai vers mon torse. Je posai mes lèvres sur les siennes. Notre baiser devient de plus en plus langoureux, ce qui me fit frissonner. Je l’embrassai comme si c’était la dernière. Au bout de quelques minutes, il fallut que je me détache d’elle. Même si je n’en avais pas du tout envie. Je la regarda une dernière fois, puis lui posa rapidement mes lèvres sur les siennes. Je me dirigeai vers ma voiture, un sourire idiot aux lèvres. Je voulus courir, retourné la voir, mais c’était trop tard, elle était déjà partit.