Au petit matin, le réveil de Lucy m'extirpa de mon sommeil. Lucy, elle, était déjà debout, prête pour son footing hebdomadaire. Je grognais puis me dirigeais vers la salle de bain. Je profiterai des heures d'absence de Lucy pour faire mes plans d'aménagement et de décoration de la villa devant un bon café bien chaud.
Apres m'être laver et coiffer convenablement, toujours en pyjama, j'ouvris les volets électriques. A ma grande surprise il avait neigé toute la nuit, la piscine était recouverte d'un drap blanc de neige, la terrasse de ma chambre était à demi pleine. Je devrais penser à la faire couvrir. Je descendis les escaliers sans grande hâte et pénétrait dans la cuisine. Je plaçais une capsule dans la machine à café puis étalais les plans lâchement abandonnées la veille sur la table haute de la cuisine. J'attrapais ma tasse de café puis me plongeais dans mon travail.
Au bout de deux heures, la sonnerie de la porte d'entrée me fit malheureusement quitter mes plans sur lesquels j'étais incroyablement concentrée. J'ouvris la porte sans grand empressement et quelqu'un ou quelque chose me sauta dessus.


Salut petite sœur ! Excuse moi de débarquer à l’improviste cocotte mais j’avais envie de te voir, c’est que ca fait long trois jours sans te voir ! Je peux entrer ?


J'ai le choix ?


Je vis le visage d'Alexander se décomposer face à mon air antipathique.


Oh ça va, tu sais plus rigoler ? Allez rentre, je vais pas te laisser crever sous la neige.


Je me décalle vers la droite afin de le laisser entrer. C'est vrai qu'il m'avait manqué !
James se dirigea vers le salon dépourvu de vie et s'installa sur le vieux canapé.


Désolé pour la deco, je suis en pleine redécoration avec Lucy, j'étais entrain de finir les plans, et je vais acheter les accessoires cet après midi. Tu veux un café ?

James refusa gentiment mon invitation à boire un café. Je m'affalais alors sur le canapé à ses côtés. Il me questionna sur Lucy.


- Oh non Lucy n'est pas là. Alors qu'est ce que tu as de bon à me raconter mon bichou.


Je bu une dernière gorgée de café puis déposais la tasse sur la table basse. Je me plaçais en tailleur face à lui sur le sofa. Je ne sais pas si ses intentions était vrai mais il essaya de détourner le sujet en me questionnant sur comment serait la finalité de la maison.


- Se sera super hyper méga giga top, tu sais très bien que c'est ta prodige de soeur qui décore.


C'est vrai que j'avais du culot, je me plaçais limite sur un piédestal. Mais ce n'était que mon frère, et qu'il était habitué à moi et ma grosse tête.


- Alors tu vas faire quoi d'intéressent aujourd'hui mon joli, voir Sixtine ?


Je venais de mettre le pied sur un terrain miné et j'en étais consciente, ce n'était pas que mon frère n'aimait pas se confier à moi c'est surtout que ça se finissait toujours en cacahuette à cause de sa pseudo-timidité qui me mettais hors de moi. "Non je peux pas faire si... parce qu'elle va croire ça... ". Ça me met dans tout mes état. Et on finissait toujours par regretter d'avoir parler de Mary ou Marilynn, parce que ça nous poussait toujours à nous énerver l'un contre l'autre.


- Non cette fois on va pas se fâcher, c'est Sixtine. Pas les autres pouffiasses.

Pas modeste la sœurette. Prodige ? On va dire que oui x) je me contentais de l’écouter en m’affalant sur le canapé, elle me rejoignit peu de temps après. Faire quoi d’intéressant, bah, je ne sais pas, me reposer déjà, ca c’est clair et net, j’étais épuisé par ces dernières scènes du tournage de New Moon, puis bientôt, je devais commencer le tournage de Eclipse, tu parles d’une vie, mais avant, quelques jours de vacances. Ca me ferait du bien, beaucoup de bien même, mais je tachai de ne pas y penser, j’étais venu là pour voir ma sœur après tout. Voir Sixtine ? Voilà peut être la parole de trop. Peut être, oui, parler de ça avec ma sœur était risqué, parce que à chaque fois, on se disputait même si ca ne durait pas bien longtemps, je n’aimais pas parler de ça. Mon visage ne montrai aucune expression et je me tachais de répondre avec un ton comme insignifiant, je ne voulais pas me disputer avec ma sœur, c’est vrai qu’on parlait de Sixtine aussi ;

« Je ne sais pas, peut être et toi ?

Je ne voulais pas trainer sur le sujet trop longtemps, déjà que les paparazzis se chargeait d’envoyer la rumeur, je vis un magasine sur la table basse de ma sœur, je le pris et le feuilleta rapidement et là je tombai sur une photo de moi & Sixtine, une rumeur comme quoi on était ensemble, je soupirai discrètement, ferma le magasine & le reposa en levant un sourcil. Puis je me tournai vers Lexie en attendant sa réponse en abordant une mine normale.

james&lexie&sixtine.

« BOOOM ! » Je sursauta et ouvra les yeux, le bruit était fort. Très fort. Je tourna le réveil vers moi. 8H00. Je laissa échapper un soupire et me leva du lit. Je rentra d'abords dans la chambre de Kaitlyn. Personne. Je fronça les sourcils. J'apprêtais à me diriger vers la cuisine quand j'entendis du bruit près de la porte d'entrée. Je changea de direction. Là, face à la porte, Kaitlyn était accroupis, ramassant des tas de magazines et de photos. Je me pencha pour essayer de voir se qu'elle cachait.

« Kait'? Qu'es que tu fais? Tu me cache quelque chose? T'es sur que ça va? »

Elle sursauta et se retourna vers moi d'une vitesse impressionnante. Elle attrapa le tas qu'elle me cachait sans doute. Et murmura un « Rien, Six'! Va prendre ton petit déjeuner! » Trop crevée, je ne riposta pas et alla à la cuisine. Je chercha le café mais je me rappela qu'il y en avait plus. Je devais aller m'en chercher au starbucks, le sommeil ne me revenait plus. Le moral vraiment bas je m'habilla en simplicité, attrapa les clés de la voitures, sortis de la maison et conduit jusqu'au starbucks. Sortant de la voiture, je sentis un mal de tête horrible. J'achetai mon café et mon aspirine. J'était de mauvaise humeur et les regards déplacé et rires des passants ne fessait qu'empirer la situation. Je ne comprenais pas. La mine d'une vraie morte-vivante je m'apprêtais à monter dans ma voiture quand au loin dans un kiosque un magazine attirer mon attention. Je plissa les yeux. Ouais, j'en été sûr c'été bien James et il embrassait une fille. J'ouvra la bouche. Non, se n'était pas moi. Je m'approcha d'avantage, c'été Maddison son ex. Le magazine du gossip reporter se trouvais juste à côté. Les larmes me montait aux yeux, j'attrapai les deux magazines. Le vendeur se retourna vers moi.

« Ont dirait qu'il vous intéresse les magazines, mamzelle. J'vous les offre. »

Je murmura un merci et me rua dans la voiture, je mis le contact et conduis chez Lexie. Je ne savais pas vraiment pourquoi je partais chez elle mais je pensais qu'elle pourrait me comprendre et sur le coup de la colère je ne prenais plus le temps de réfléchir.
Arrivée chez elle, je sonna. Lexie ouvrit et en voyant ma mine de déterrer fronça les sourcils. La colère emportais le dessus je me mis à crier sans le vouloir.

« Pourquoi il m'a fait sa, Lexie? Pourquoi? Je l'aime, Lexie, je t'en pris. »

Je pleura, tout se mélangeais, tristesse et haine. Sa me fessait tellement de mal de voir cette photo en première couverture et se texte. Je donna les deux magazines à Lexie.

« Pourquoi je t'en pris! Es que c'est finis? Il c'est moqué de moi? »

Je hurlais. Je n'arrivais pas à me calmer et je me sentais mal de pouvoir infliger sa à Lexie. Elle se décala et j'aperçus James. Je serra les poings et les dents. Il me fessait tellement de mal, je m'approcha de lui mais Lexie me retenue de peur que ma colère se transforme en violence. Je hurlais encore. J'arrachai les magazines des mains de Lexie et les jeta à la figure de James.

« Pourquoi tu me fais sa James? J'y avais crus! Pourquoi? »

Faible je m'effondra dans les bras dans les bras de Lexie en pleurant et en chuchotant en boucle Pourquoi?

Cette manière que James a eut de répondre à ma question pourtant si simple ne présageait rien de bon. Je n'eut pas vraiment le temps de le questionner à propos de cette pseudo-réticence à tellement vouloir répondre à ma question car quelqu'un se mit à martyriser mon interphone appuyant dessus à plusieurs reprises. Je jetais un regard à James l'air de dire qu'il n'y échappera pas puis jetais un coup d'oeuil au cadran de la caméra de l'interphone. Sixtine ?
Je me dirigeais en courant vers la porte d'entrée traversant mon salon secondaire et ma cuisine en ruine, puis ouvrit avec hâte la porte. Une Sixtine pas maquillée, les yeux encore bouffis et les poings serrés se trouvais devant moi, prête à exploser. Ce qu'elle fit d'ailleurs dans la seconde qui suivit l'ouverture de la porte.
Je ne compris pas la totalité du message qu'elle essayait de me faire passer. Elle était dans tout ses état et tout ce qui ressortait de sa bouche était craché comme un flot d'injure. Cette image de Sixtine me fendit le coeur. Elle me colla dans les bras deux magazine, criant encore et toujours plus fort.
En première page du magasine, James. James et cette connasse de Maddison. Une grimasse de dégout se dessina sur les traits de mon visage et tout d'un coup, tout devint plus claire. La non réticence de James, les détournement de sujet. Je me tournais vers lui qui était posté juste à l'encadrement de l'entrée puis fronçais les sourcils. Les paroles de Sixtine dans un état toujours aussi lamentable me devinrent plus claire. Elle n'avait toujours pas remarqué James tellement elle était bouffée par cette colère dévastatrice. Je m'écarta puis dès qu'elle l'aperçu ces cris s'intensifièrent encore plus, elle lui fonçait littéralement dessus. Je me remis entre eux, puis l'empêchais de passer. Je savais de quoi étaient capable les femmes en colère et bien que ce qu'est fait James soit impardonnable, je me devais de limiter les dégâts. Elle m'arracha les magazines des mains puis lui balança à la figure lui hurlant qu'elle l'aimait et qu'elle ne pouvait pas y croire. C'est vrai d'ailleurs... qui aurait pu y croire ?
James restait silencieux tout comme moi, réfléchissant surement à l'excuse qu'il pourrait trouver pour se faire pardonner. J'aurais peut-être quelques idées pour lui au passage : tuer Maddison, la jeter du haut d'un avion ou encore la brûler ?
Sixtine s'effondra dans mes bras, je la serrais bien fort lui caressant lentement la tête pour la calmer.
James était tombé bien bas, il avait intérêt à ce racheter.

Je m’étais braqué, oui braqué, je me souvenais de ma bêtise, embrasser mon ex petite amie Maddison, qu’est qu’il m’était passé par la tête ? Mais non, il ne fallait pas que je culpabilise, ce n’était pas de ma faute après tout, c’est elle qui m’avait embrassé, ce n’était qu’un simple petit baiser volé, ca ne signifiait rien pour moi, j’étais amoureux de Sixtine, plus que tous et je n’avais aucune envie de la perdre, tout ça me paisait sur la conscience. Je voulais en parler à quelqu’un, ma sœur était bien pour ça, j’espère qu’elle ne me jugera pas, après tout, elle savait que j’aimais Sixtine et plus Maddison, cette fille, c’était de l’histoire ancienne. Je soufflai et me tourna vers Lexie et dit ;

• Lexie, faut que je t’avoue un truc …

Soudain, la porte de ma sœur sonna, puis elle alla ouvrir, là j’entendis une voix, des pleurs, des cris, je la reconnus tout de suite cette voix, elle m’était plutôt familière, oui même très, Sixtine, a l’entendre, elle était en colère, là, mon sang ne fit qu’un tour, les journaux avaient fait des siennes, a peine elle m’aperçut que je me prenais les deux magasines qui parlaient de moi en pleine figure, je regardais la couverture, oh, je posa les magasines et tenta de m’approcher un peu, je tentais de rester calme, j’étais mal en ce moment même, oui très mal même, je en savais plus où me mettre, je fis deux petits pas, voir Sixtine pleurer me brisait le cœur, c’était à cause de moi, c’est moi qui la faisait pleurer, je lui avais fait mal, je pris ma respiration et tenta de m’expliquer ;

• Sixtine, ce n’est pas du tout ce que tu crois, j’ai rencontré Maddison au Green Park et on s’est mis à discuter et là, elle m’a embrassé, je n’ai pas réagi tout de suite, et là un Paparazzis nous a pris en photo et …

Je n’arrivais même plus à parler, je me sentais … minable, j’arrêtai de parler, ca ne servirait à rien, je soupirai et regarda Sixtine, ouais, mon cœur était brisé là, autant que le sien, je refis un petit pas, méfiant, bien évidemment, je n’avais pas envie qu’elle me saute dessus et qu’elle m’étrangle, je dis ensuite ;

• Sixtine, je n’aime pas Maddison !

Je n’en dit pas plus, j’aurais bien aimer lui dire que c’est elle que j’aimais mais j’avais eu peur d’une réaction négative, je ne dis rien de plus, mon visage aussi décomposé que le sien.