Sept heures quarante-cinq du matin. Je me réveillai puis passa immédiatement à la douche. Aujourd'hui, je devais aller travailler en studio toute la journée. J'avais une longue journée qui m'attendait. Heureusement que je vivais pour la musique sinon cette journée aurait été la plus pénible de la semaine. Je m'habillai et fit tout mon train-train matinal afin de pouvoir me rendre au studio. Nous devions commencer vers neuf heures trente. Je me prépara tranquillement, en devant rester ponctuelle. Une fois toute prête, je quittai mon domicile, prenant bien soin de verrouiller la porte derrière moi.

Je pris ma voiture pour me déplacer, puisque le studio n'était pas si près de chez moi. Il était à vingt minutes environ, à pied bien entendu. Je regardai l'heure. Ouf, il me restait encore du temps. Je fis un court arrêt au Starbucks qui se trouvait sur ma route. Je pris un café, question de me réveiller encore plus. Je roulai jusqu'à ma destination. J'arrivai au studio à huit heures quinze. Il me restait suffisamment de temps avant de commencer les enregistrements. J'entrai à l'intérieur, saluant la secrétaire qui se trouvait toujours à l'accueil. Je me déplaça jusqu'à mon studio, dans lequel j'allais passer toute la journée. Ma guitare était encore dans le coin, attendant patiemment que je la prenne pour jouer pendant des heures. Je m'assis, attendant qu'un producteur ou mon manager arrive.

Je jouai quelques de mes chansons à la guitare ou bien au piano. Je fis également quelques vocalises pour échauffer ma voix et gagner du temps. Après une demie-heure d'attente, la même secrétaire vint me voir, visiblement timide envers moi.

« E-e-excusez-moi mademoiselle Spencer mais votre patron m'a dit de vous transmettre ce message; il ne sera pas là aujourd'hui à cause d'un imprévu alors votre scéance d'enregistrement n'ira qu'à demain. Ah, et il vous fait dire désolé. » s'exprima-t-elle.

Je la remercia, en soupirant. Elle quitta le studio en refermant la porte. Bon, qu'allais-je faire maintenant ? J'étais venue ici, pour rien du tout. Alors que j'allais sortir de cette minuscule pièce, une brunette qui me semblait familière entra. Il me fallu qu'une seconde pour reconnaître ma meilleure amie : Sixtine Kayleigh Brown.

« SIXTINEEEEEEEEE ! » criai-je, surexcitée.

Elle me regarda, visiblement surprise. J'étais prête à parier qu'elle avait cru avoir tombé sur une fan furieuse en premier lieu, m'ayant entendu crier comme une folle.